Une grande diversité d’Habitats

Des bassins saumâtres aux lacs de montagne, des zones de source aux stations de retraitement d’eaux surpolluées, il n’est guère de milieux aquatiques qui ne puissent être colonisés par des odonates. Leurs capacités d’adaptation sont telles qu’ils peuvent vivre dans les tourbières acides ou dans des sources pétrifiantes. Certaines espèces sont adaptées aux eaux vives et suroxygénées des accélérations des rivières, d’autres aux eaux stagnantes et eutrophes des marais. Au plan régional, seules les eaux trop salées ou les points d’eau trop éphémères ne permettent pas le développement des larves.

Certaines espèces font preuve d’une grande plasticité écologique et peuvent à la fois se reproduire dans des cours d’eau et des étangs. La plupart des espèces ont cependant une préférence soit pour les eaux courantes (milieu lotique) soit pour les eaux stagnantes (milieu lentique).

Quelques espèces ont développé des exigences particulières et se comportent en spécialistes. Le Leste à grands stigmas Lestes macrostigma fait partie de celles-ci. Ce zygoptère ne s’observe que dans des eaux douces l’hiver, devenant progressivement saumâtres à partir du printemps. Ce leste est donc confiné à certaines anciennes lagunes, déconnectées du réseau salé. Il y vit en étroite association avec une plante, le Scirpe maritime Bolboschoenus maritimus, qui présente les mêmes exigences écologiques.

 

Philippe Jourde

 

L’imago, grand prédateur d’insectes

L’imago, grand prédateur d’insectes

Comme à l’état larvaire, les libellules adultes sont carnassières. De la plus petite demoiselle à la plus grande aeschne, elles dévorent d’impressionnantes quantités de proies. La plupart sont de petits moucherons mais les anax, par exemple, peuvent capturer de grands papillons et même des odonates aussi massifs que la Libellule déprimée Libellula depressa.

La plupart des anisoptères capturent des proies en vol repérées à partir d’un poste d’affût fixe ou au cours de leurs rondes aériennes. Les zygoptères capturent beaucoup d’insectes posés en inspectant le feuillage. L’Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale happe par exemple de nombreux pucerons qu’il recherche en scrutant tiges et feuilles d’un vol stationnaire au sein de la végétation.

 

Philippe Jourde

 

De l’œuf à la larve

La durée de l’incubation des œufs est assez variable en fonction des conditions environnementales, que ce soit d’une espèce à l’autre et au sein d’une même espèce. Certaines libellules, adaptées aux conditions temporaires, peuvent éclore quelques jours seulement après la ponte. C’est notamment le cas du Sympétrum strié Sympetrum striolatum chez qui les premières éclosions ont été observées 14 jours seulement après la ponte (Jourde, inédit).

Un environnement défavorable peut entraîner l’arrêt du développement de l’œuf, qui entre en diapause. Cette stratégie adaptative permet aux œufs de passer l’hiver dans un état de dormance. L’éclosion retardée permet aux fragiles larves de commencer leur croissance alors que l’eau se réchauffe et que les proies se font plus abondantes. La période d’incubation peut dès lors se compter en mois.

La proportion d’œufs entrant en diapause durant l’hiver augmente à mesure que la ponte est tardive. Chez certaines espèces, au sein d’une même génération, certains œufs entrent en diapause, d’autres pas ; une façon de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ?

L’apparence des œufs se modifie sensiblement au fil du développement embryonnaire. Blancs à jaune pâle après la ponte, ils s’assombrissent rapidement. Après quelques jours, il est possible d’observer par transparence le développement de l’embryon.

Éclosion et développement larvaire

Chez les espèces à diapause hivernale, l’éclosion se fait de façon relativement synchrone à la fin de l’hiver. Les espèces qui ne développent pas de diapause, ou chez qui une partie seulement de la population entre en dormance, ont une période d’éclosion beaucoup plus étalée.

Les larves de quelques espèces tropicales peuvent se développer dans l’humidité de la litière du sol mais en Europe, toutes vivent dans l’eau. La période de développement larvaire est très variable d’une espèce à l’autre. Elle est essentiellement conditionnée par la température de l’eau et la disponibilité en proies. Pour faire simple, plus l’eau est chaude et riche en nutriments, plus les larves se développent rapidement. Plus elle est pauvre et froide, moins vite les larves atteindront leur dernier stade de croissance.

Dans la nature, on observe donc de grandes différences entre espèces mais aussi au sein des espèces selon les endroits où elles vivent. La larve de l’Aeschne affine Aeshna affinis peut se développer en 4 mois dans les milieux temporaires saumâtres de Charente-Maritime. Dans les sources froides, celle du Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii met habituellement 3 à 4 ans pour devenir adulte. Cette faculté d’adaptation permet aux libellules de coloniser la quasi-totalité des milieux aquatiques.

La croissance des larves se fait par une succession de 8 à 18 mues, généralement de 11 à 13. Le premier stade est bref. Une prolarve vermiforme émerge de l’œuf et se transforme rapidement, parfois dès l’éclosion, en une larve pourvue de pattes, d’antennes et d’un masque mentonnier. A partir de là, les mues s’enchaînent. Au fil de son développement, la larve gagne en taille et en complexité pour finalement aboutir à un insecte prêt à quitter le milieu aquatique et à conquérir les airs.

Chez certaines espèces comme le Sympétrum méridional Sympetrum méridionale, les derniers jours de développement larvaire peuvent s’opérer dans des points d’eau asséchés. Les larves se maintiennent à l’abri sous des algues humides ou dans les touffes de végétaux.

Mode de déplacement

Si la prolarve n’est capable de se mouvoir qu’en se tortillant à la façon d’un asticot, les larves sont pourvues de pattes fonctionnelles, qui leur permettent de se déplacer dans la végétation aquatique, les enchevêtrements de racines, les amas de végétaux ou les sédiments du fond.

Les zygoptères peuvent nager en agitant leur abdomen. Les lamelles caudales servent alors de godille. Pour fuir, mais aussi parfois pour attaquer, les larves d’anisoptères chassent violemment et de façon répétée l’eau contenue dans leur ampoule rectale. Elles se propulsent par réaction.

Nourriture et chasse

Les larves sont carnassières et se nourrissent d’animaux vivants qu’elles repèrent à vue mais aussi vraisemblablement par des poils sensibles aux vibrations engendrées par le déplacement des proies. Selon leur stade de développement, elles peuvent capturer des proies de taille très variable. Il s’agit généralement d’animalcules durant les premiers stades de croissance mais les grandes espèces peuvent s’en prendre exceptionnellement à des tritons ou des alevins à la fin de leur vie larvaire. L’essentiel du régime est composé de petits crustacés (cladocères, gammares) et de larves d’insectes, dont les chironomes et les moustiques constituent une part importante. Elles consomment aussi les larves d’autres espèces de libellules, voire les premiers stades de leur propre espèce.

Les proies sont chassées à l’approche ou à l’affût. Dans le premier cas, les larves arpentent doucement la végétation immergée ou accumulée sur le fond et débusquent leur proie au détour d’une feuille ou d’une brindille. Dans le second cas, la larve immobile et généralement parfaitement camouflée dans son environnement, souvent même partiellement enfouie dans les sédiments, attend le passage d’une proie. Quand cette dernière est suffisamment proche, la larve projette une sorte de bras articulé situé sous la tête et muni à son extrémité de deux crochets préhensiles : le masque mentonnier ou mentum. C’est la soudaine compression du corps de la larve et la mobilité de ses fluides corporels qui permettent l’extension du masque à la façon d’une langue de belle-mère.

 

Philippe Jourde

 

Bibliographie

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Grenouille verte

Statut de protection

Protection nationale : Article 3

Directive habitats : Annexe 5

Convention Berne : Annexe 3

Liste Rouge nationale

Liste rouge régionale

En raison de la dépendance génétique de ce taxon à la Grenouille de Lessona et de l’importation de la Grenouille rieuse, sa conservation doit faire l’objet de suivis rigoureux dans les années à venir.

Biologie et écologie

L’histoire de la Grenouille verte illustre à la fois les avancées passionnantes de la systématique et de celles de notre connaissance des espèces.

En effet, en Europe occidentale, nous distinguions jusqu’en 1912 une seule espèce ; aujourd’hui 9 espèces et 3 hybrides du sous-genre Pelophylax ont été décrits (DUBOIS et OHLER 1994 ; DUBOIS 1997).

Les expériences d’hybridation et les études morpho-génétiques des 30 dernières années ont montré que finalement la « Grenouille verte » de Carl VON LINNAEUS n’est pas une espèce mais un klepton, du klepto, voleur, sous-entendant que ces formes subtilisent les gamètes d’autres espèces pour réaliser leur reproduction (DUBOIS et GÜNTHER 1982).

Par le biais de ce phénomène de reproduction original, nommé hybridogenèse (SCHULTZ 1969), Rana kl. esculenta continue à se maintenir. Mieux, elle semble bénéficier d’une vigueur hybride lui conférant le statut de taxon euryhèce, c’est-à-dire à forte valence écologique. Ainsi, elle s’accommode d’une grande variété de milieux aquatiques.

En Poitou-Charentes, elle fréquente aussi bien les pièces d’eau de taille modeste à petite, elle colonise les déversoirs d’orage et les étangs de pêche. Elle paraît même bien supporter les milieux pollués et fortement anthropisés. Il n’est pas rare de la contacter dans des bassins enclavés dans des grandes monocultures.

Elle se reproduit d’avril à juin. Les mâles manifestent leur excitation par des chants en trilles et modulés. Au cours de l’amplexus axillaire, la ponte est disséminée par petits paquets à la surface de l’eau. Une partie des têtards passent l’hiver dans l’eau.

Répartition

Bien que très incomplètement connue, la distribution de la Grenouille verte laisse présager qu’elle colonise les 2/3 orientaux du Poitou-Charentes. Elle se rencontre en fréquence variable dans les quatre départements : dans les Deux-Sèvres, elle paraît se raréfier sur les bassins tertiaires du sud du département, dans le département de la Vienne, dans la moitié septentrionale du département de la Charente et d’une localité de la Charente-Maritime. Cette dernière localité pourrait s’avérer être plutôt un autre taxon du sous-genre Pelophylax.

La carte globale lessonae/esculenta, premier groupe à l’intérieur du sous-genre Pelophylax montre la même tendance, c’est-à-dire une distribution à peu près uniforme dans les trois départements continentaux et une absence totale de la Charente-Maritime, département caractérisé par un mésoclimat plus chaud et plus sec, avec des hivers doux et des anomalies thermiques positives, notamment en zone littorale.

François DUSOULIER et Olivier GROSSELET

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Pour de plus amples informations sur l’étude des libellules :

Société française d’odonatologie (SfO),

7 rue Lamartine 78390 Bois-d’arcy France

Courriel :

Site : www.libellules.org

Glossaire

Abréviations utilisées :
Abrév. = Abréviation ; Ant. = Antonyme ;
Cf. = voir ; Syn. = Synonyme.

Abdomen : Partie postérieure du corps, composée de dix segments.

Allochtone : Se dit d’une espèce animale ou végétale qui n’est pas originaire de la région où elle se trouve. Il s’agit le plus souvent d’espèces introduites par l’homme.

Andromorphe : Femelle arborant une coloration de mâle. Syn. homéomorphe. Ant. hétéromorphe.

Animalcules : Animaux si petits qu’on ne peut les voir qu’à l’aide du microscope.

Anisoptères : (infra-ordre des) : odonates trapus et dont les ailes postérieures sont plus larges à la base que les ailes antérieures. Lorsque l’insecte est posé, les ailes sont écartées de chaque coté du corps.

Antérieur : Situé vers l’avant. Ant. postérieur.

Appendice : Pièces souvent articulées rattachées à une autre ou au corps de l’insecte : palpes, pattes, ailes, appendices anaux…

Autochtonie : Le fait d’être autochtone, espèce ou population assurant son développement complet dans un habitat déterminé de manière permanente ou quasi-permanente (tant que les conditions écologiques restent favorables).

Benthique : Lié à la zone de contact eau/substrat et aux sédiments du fond des milieux aquatiques.

Biotope : Elément d’un écosystème caractérisé par des facteurs écologiques physiques, chimiques et spatiaux constituant une ou plusieurs parties de l’habitat d’un être vivant.

Bivoltine : Se dit d’une espèce qui se reproduit deux fois dans l’année.

Catadioptre : Zone vivement colorée située sous les derniers segments abdominaux des Calopterygidae.

Cercoïde : Appendices anaux supérieurs.

Cerque : Appendices anaux inférieurs.

Cœur copulatoire : Phase de l’accouplement durant laquelle le mâle tient la femelle par la tête ou le prothorax et la femelle appose ses pièces génitales sur les organes copulatoires du mâle. Dans cette position, les deux partenaires dessinent un cœur.

Diapause : Arrêt du développement qui constitue généralement une réponse anticipée à l’émergence de conditions environnementales défavorables.

Dimorphisme : Différences affectant la forme, la taille, la coloration entre des individus d’une même espèce.

Écosystème : Unité écologique de base, formée par le milieu (biotope) et les organismes animaux et végétaux qui y vivent (biocénose).

Embâcle : Obstacle naturel du cours d’une rivière, qui prend généralement la forme d’arbres ou de branches enchevêtrées et qui constituent par les perturbations induites, un habitat recherché par de nombreuses espèces faunistiques.

Émergence : Période où la larve de libellule quitte l’eau, mue et se transforme en imago volant.

EM50 : Période durant laquelle 50 % des émergences se produisent.

Endophyte (ponte endophyte) : Les œufs sont insérés par la femelle à l’intérieur des tissus végétaux vivants ou morts.

Estivation : Modification d’activité chez l’imago favorisant sa survie en période estivale (déplacement vers des zones plus fraîches par ex.). Antonyme : hibernation. Cf. : siccatation.

Eurytope : Se dit des êtres adaptés à divers milieux et vivant dans ces milieux. Etres n’ayant pas d’adaptations particulières, et pouvant extraire tout aliment du milieu.

Eutrophe : Se dit d’une eau riche en éléments nutritifs et peu oxygénée.

Eutrophisation : Phénomène qui affecte les milieux aquatiques. Il peut être soit naturel, soit provoqué par des apports dus aux activités humaines. L’eutrophisation se traduit pour certaines espèces de la flore aquatique (algues) par une prolifération sous l’influence de la photosynthèse, due à un accroissement important de la teneur des eaux en matières nutritives. Les eaux passent de l’état oligotrophe à l’état eutrophe. Un déséquilibre se produit entre les eaux de surface qui s’oxygènent par aération et photosynthèse et les eaux profondes où les matières organiques sont décomposées, ce qui consomme de l’oxygène.

Etiage : Niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau. Exuvie : Dépouille larvaire.

Forme : Ensemble d’individus qui au sein d’une population présente une particularité, de coloration par ex.

Génotype : Caractéristique génétique d’un organisme.

Genre : Dans la classification, ensemble taxinomique qui rassemble des espèces proches. Ischnura elegans appartient au genre Ischnura par ex.

Gymnomorphe : Cf. hétéromorphe.

Halophile : Se dit d’un organisme qui se développe préférentiellement dans des milieux riches en chlorures.

Héliophile : Espèce qui recherche un ensoleillement important pour assurer son développement ou son activité de reproduction dans des conditions optimales.

Hélophile : Désigne une espèce inféodée à des milieux marécageux.

Hélophyte : Végétal dont le système racinaire et les bourgeons hivernaux sont immergés mais dont la partie supérieure est aérienne (roseau par ex.).

Hétéromorphe : Femelle à coloration terne, typique de son sexe. Syn. hétérochrome, gynomorphe. Ant. andromorphe. Homéomorphe : Cf. andromorphe. Hyalin : Transparent. Ant. Opaque.

Hydrophyte : Végétal aquatique qui se développe sous ou à la surface de l’eau. Imago : Insecte volant.

Introgression : Acquisition progressive par une population ou un taxon, de caractères génétiques provenant d’un autre taxon, par croisements naturels répétés.

Lentique : Qualifie toute entité qui se rapporte aux eaux stagnantes.

Lotique : Qualifie toute entité qui se rapporte aux eaux courantes.
Marnage : Fluctuations du niveau de l’eau dans les cours d’eau, canaux et bassins.

Maturation : Période postérieure à l’émergence où l’imago n’est pas encore mature sexuellement ; durant la période de maturation, les insectes s’éloignent généralement des sites de reproduction.

Mégaphorbiaie : Formation végétale des milieux humides et frais (bord de ruisseaux, de rivières…) constituée de plantes herbacées à grand développement.

Mésotrophe : Se dit d’un milieu aquatique en état transitoire entre l’oligotrophie et eutrophie qui se caractérise par un déficit relatif en oxygène et un enrichissement des sédiments en matières organiques putrescibles.

Nodus : Renforcement du bord antérieur de l’aile, situé environ à mi-distance entre la base et le ptérostigma.

Ocelle : Organe photosensible à l’apparence d’œil. Les odonates ont trois ocelles sur le vertex entre ou en avant des yeux.

Oligotrophe : Se dit d’un plan d’eau dont les eaux contiennent peu de matières nutritives dissoutes mais qui est riche en oxygène.
Ovipositeur Organe femelle situé sous les derniers segments abdominaux des zygoptères et des anisoptères, utilisé lors de la ponte pour introduire les oeufs dans des tissus végétaux (remplacé chez certaines espèces par une lame vulvaire).

Pièces copulatrices : Organes de stockage et de transfert du sperme, située sous le deuxième segment abdominal des mâles. Le transfert du sperme des organes génitaux vers les organes copulatoires permet au mâle de maintenir la femelle tout en la fécondant.

Phénologie : Décrit les différentes phases du développement d’une espèce. Ce terme est utilisé parfois de manière plus restreinte pour désigner les dates moyennes ou extrêmes des périodes d’activité des adultes. Phénotype : Aspect d’un individu, résultant de l’interaction du génotype de cet organisme avec le milieu dans lequel il se développe.
Préhensible : Qui peut être pris, saisi. Qui a la faculté de saisir.

Pronotum : Plaque qui recouvre le prothorax et dont la forme permet d’identifier beaucoup de zygoptères.

Prothorax : Partie antérieure du thorax, relié à la tête et portant les pattes antérieures.

Pruineux : Couvert de pruine.

Pruine : Substance cireuse grise ou bleuâtre, très fine, analogue à celle que l’on trouve sur les prunes, et qui s’enlève par frottement. Elle couvre tout ou partie du corps de certains odonates matures. Syn. pruinosité.

Pruinosité : Cf. pruine.

Pseudoptérostigma : Remplace le ptérostigma chez les femelles de Calopteryx ; en diffère par la présence de nervures transverses.

Ptérostigma : Zone épaissie, opaque et souvent sombre située sur le bord antérieur de l’aile, près de l’extrémité. Abrév. Pt.

Radier : Dans une rivière, zone de faible hauteur d’eau où le courant s’accélère (le substrat y est souvent grossier).

Rhéophile : Espèces adaptées à vivre dans de forts courants.

Selle : Marque colorée située sur les segments abdominales 1 et 2 (S1-2) de certains anisoptères.

Scirpaie : Formation végétale dominée par les scirpes Eleocharis spp. ou Bolboschoenus maritimus.

Siccatation : Modification de l’activité de l’imago favorisant sa survie en période sèche (réduction de l’activité sexuelle par ex.).

Sous-espèce : Dans la classification, sous-population d’une espèce ayant développé des caractéristiques propres, sans que ces différences n’affectent les possibilités de reproduction au sein de l’espèce.

Tandem : Formation d’appariement entre un mâle et une femelle d’odonate. Les appendices anaux du mâle agrippent la femelle à la tête ou au prothorax.

Taxon : En systématique, désigne une unité de rang quelconque.

Ténéral : Se dit d’un imago fraîchement émergé, encore mou et brillant, dépourvu de la coloration typique des individus matures.

Thermophiles : Se dit des microorganismes qui vivent dans un environnement où la température est élevée. Organismes qui ont besoin d’une température élevée pour vivre.

Thorax : Partie médiane du corps où sont fixées les ailes et les pattes.

Tibia : Segment long et relativement fin de la patte, situé entre le fémur et le tarse.

Tonne : Gabion, abri de chasse, entouré d’une mare, généralement temporaire.

Touradon : Touffe, souvent volumineuse, de diverses poacées et cypéracées vivaces, dont la souche s’élève années après années par l’accumulation des feuilles sèches.

Nervation : Réseau de nervure des ailes.

Ubiquiste : Qualifie une espèce peu exigeante, qui s’adapte à un grand nombre de biotopes différents et qui est généralement répandue.

Zygoptères (sous-ordre des) : insectes odonates fins et grêles dont les ailes postérieures et antérieures sont de forme identique. Les yeux sont toujours très largement séparés.

Menaces liées aux activités humaines

Nicolas Cotrel

Bibliographie

Chauvel G., Lebouc A., 2004 – Désherbage des zones aquatiques et semi-aquatiques : Bilan, préconisation d’encadrement et restrictions d’usages. SPV.

Coordination pour la Défense du Marais Poitevin., 2009 – Site internet http://www.marais-poitevin.org/ – Consultation du 20/09/09.

Masselot G., Neil A., 2003 – Les libellules sont fils des taxons bio-indicateurs ?. Société Française d’Odonatologie, Martinia, tome 19, fascicule 1. p.5-38.

Scher O., 2008 – The French pondscape, state of the art. 3nd European pond conservation workshop, Valancia. Spain. 14-16 th may 2008.

Williamson M., 1996 – Biological invasions. Chapman & Hall, Londres. 244 p. Sites internet du Réseau Partenariral des Données sur l’Eau (www.eau-poitou-charentes.org) et de la Coordination pour la défense du Marais Poitevin (http://www.marais-poitevin.org/).

Glossaire

Akène (n, m) : fruit sec, indéhiscent, à une seule graine, celle-ci non soudée à la paroi interne du fruit. Chaque fleur peut donner naissance à un ou plusieurs akènes, libres entre eux dès l’origine ou se séparant à maturité.

Anthèse (n, f) : synonyme de floraison ou de façon plus restrictive, début de ce phénomène, correspondant à l’ouverture des boutons floraux.

Apiculé(e) : pourvu d’un apicule, c’est-à-dire terminé brusquement par une courte pointe relativement large et peu aiguë.

Axillaire : placé à l’aisselle d’une feuille ou d’une bractée.

Bractée (n, f) : petite feuille ou écaille située à la base d’un pédicelle floral, d’une inflorescence ou encore d’un pédoncule ou un axe de celle-ci.

Bractéole (n, f) : sorte de petite bractée située sur un pédicelle floral ou parfois à la base de celui-ci. La différence avec une bractée peut être alors difficile à saisir.

Bulbille (n, f) : petit bulbe ou tubercule permettant la reproduction asexuée de la plante, apparaissant à l’aisselle d’une feuille aérienne, dans l’inflorescence ou encore sur des organes souterrains.

Calcicole (adj.) : se dit d’une espèce qui végète exclusivement sur des substrats contenant du calcaire.

Calice (n, m) : partie externe du périanthe, souvent verte, formée de sépales.

Canaliculé(e) : creusé d’un petit canal.

Capitule (n, m) : inflorescence formée de fleurs sessiles ou presque sessiles, serrées les unes contre les autres et insérées sur un réceptacle commun, à peu près au même niveau horizontal, simulant parfois une fleur unique.

Capsule (n, f) : fruit sec, déhiscent, s’ouvrant par des fentes en deux ou plusieurs valves, ou par des dents ou des pores, contenant plusieurs graines.

Caulinaire (adj.) : se dit d’un organe inséré sur une tige.

Cespiteux(se) (adj.) : se dit d’une plante formant une touffe.

Commensal (adj.) : est un type d’interaction biologique naturelle, fréquente ou systématique entre deux êtres vivants dans laquelle l’hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal : il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (le bénéfice de cette relation n’est pas réciproque).

Corolle (n, f) : partie interne du périanthe, souvent brillamment colorée, formée de pétales.

Corymbe (n, m) : inflorescence dont les fleurs sont portées approximativement au même niveau par des pédicelles inégaux insérés à des niveaux différents.

Cotylédon (n, m) : première (monocotylédone) ou premières feuilles (dicotylédone) de la plante, déjà présentes dans la graine ; leur forme est souvent très différente de celle des feuilles normales.

Cyme (n, f) : mode d’inflorescence constitué par un axe principal à l’extrémité duquel se trouve une fleur, et qui porte également un ou plusieurs axes latéraux se ramifiant de la même manière

Epillet (n, m) : inflorescence partielle des Poacées, composées de glumelles.

Dicotylédone (n, f) : plante dont l’embryon a deux lobes ou cotylédons. Les dicotylédones sont les végétaux les plus complets et dont l’organisation est la plus compliquée.

Endémique (adj.) : se dit d’un taxon dont l’aire de répartition, à l’état spontané, est nettement plus restreinte que l’aire moyenne d’un taxon de ce rang systématique ; à la limite, un taxon endémique peut n’exister que dans un territoire de surface réduite, voire en une seule station.

Eperon (n, m) : prolongement de la corolle ou du calice en forme de cylindre ou de cône creux, fermé à l’extrémité distale, contenant souvent du nectar.

Foliole (n, f) : partie du limbe formant une feuille composée.

Follicule (n, m) : fruit sec formant une capsule et s’ouvrant par une fente. Chaque fleur peut donner naissance à un seul follicule ou à deux ou plusieurs follicules libres ou presque libres entre eux dès l’origine.

Glabre (adj.) : dépourvu de poils.

Glabrescent(e) (Adj.) : qui devient glabre en vieillissant.

Glaucescente (Adj.) : qui devient glauque en vieillissant.

Glumelle (n, f) : bractée qui enveloppe la fleur des graminées et qui a l’aspect d’une écaille.

Hémiparasite (adj.) : se dit d’une plante capable d’effectuer la photosynthèse mais dépendant d’une autre pour une partie des substances nécessaires à sa subsistance. Le gui est hémiparasite.

Hétéroside : molécule née de la condensation (association) d’oses et de substances non glucidiques (appelées aglycones).

Hygrophile (adj.) : se dit des êtres vivants, plus particulièrement des végétaux, qui ont besoin de beaucoup d’humidité pour se développer.

Inflorescence (n, f) : ensemble de fleurs, de pédoncules, de pédicelles et de bractées.

Involucre (n, m) : ensemble de bractées formant une enveloppe générale autour d’une fleur, de fleurs réunies, ou à la base d’une ombelle.

Lancéolé(e) (adj.) : se dit d’un organe approximativement 3-4 fois aussi long que large et rétréci progressivement aux deux extrémités (qui à la forme d’un fer de lance).

Lemme (n, f) : glumelle inférieure, dans l’épillet des Poacées.

Ligule (n, f) : petite languette membraneuse ou parfois rangée de poils située principalement chez les Poacées et certaines Cypéracées à la jonction de la gaine et du limbe de la feuille.

Limbe (n, m) : partie élargie d’une feuille ou partie distale élargie d’un pétale.

Mésophile (adj.) : se dit d’une plante ou d’une communauté végétale croissant de préférence sur un substrat présentant un degré moyen d’humidité, c’est-à-dire ni trop sec ni trop humide.

Monocotylédone (n, f) : plante dont la graine n’a qu’un seul cotylédon.

Mucron (n, m) : courte pointe raide qui prolonge la nervure centrale de certaines feuilles, folioles, sépales ou bractées…

Mucroné(e) (adj.) : terminé par un mucron.

Multifide (adj.) : qui est divisé à peu près jusqu’à la moitié par plusieurs incisions aiguës dont on ne détermine point le nombre.

Oligotrophe (adj.) : se dit d’un milieu pauvre en éléments assimilables par la végétation. Une eau oligotrophe.

Ombelle (n, f) : mode d’inflorescence dans lequel les pédoncules floraux partent tous d’un même point et arrivent à peu près au même niveau.

Ombellule (n, f) : petite ombelle constituant un élément d’une ombelle composée.

Orbiculaire (adj.) : en forme de cercle.

Oreillettes (n, pl) : appendices situés à la base du limbe d’une feuille ou d’une bractée embrassante ou encore à la base du pétiole, de part et d’autre de la ligne d’insertion.

Nitrophile (adj.) : se dit d’une espèce croissant de préférence sur des substrats riches en composés azotés.

Panicule (n, f) : disposition des fleurs ou des fruits en grappe de forme conique.

Pédoncule (n, m ) : axe d’une inflorescence qui porte les fleurs.

Pennatipartite (adj.) : se dit d’une feuille dont le limbe est penné et divisé en segments séparés par des sinus plus profonds que le milieu de chaque moitié du limbe.

Pennatiséqué(e) : se dit d’une feuille dont le limbe est penné et divisé en segments séparés par des sinus qui atteignent presque la nervure médiane. Bi-, tri-, quadripennatiséqué : deux, trois, quatre fois pennatiséqué.

Penné (adj.) : se dit d’une feuille dont les nervures secondaires ou dont les folioles sont disposées en deux rangées de part et d’autre de la nervure principale ou du rachis, comme les barbes d’une plume. Bi-, tri-, quadripenné : deux, trois, quatre fois penné.

Périanthe (n, m) : enveloppe de la fleur formée par le calice et la corolle.

Périgone (n, m) : enveloppe florale à pièces à peu près semblables entre elles, au moins quant à leur texture et à leur coloration, sans distinction de calice et de corolle.

Pétale (n, m) : chacune des pièces dont est composée la corolle d’une fleur.

Pétiole (n, m) : partie rétrécie de la feuille reliant le limbe à la tige.

Pubescent(e) (adj.) : couvert de poils souples, généralement plutôt courts.

Réceptacle (n,m) : extrémité renflée du pédoncule des fleurs, sur lequel est fixé toutes les pièces d’une fleur, sur lequel peut être fixé l’ensemble des fleurs d’un capitule ou également qui peut être creusé en une sorte d’outre charnue (Figues).

Réfléchi(e) (adj.) : recourbé, d’environ 180°, vers le bas. Des sépales réfléchis.

Scabre (adj.) : se dit d’une surface, d’un axe ou d’une arête rude au toucher.

Sépale (n, m) : pièce du calice d’une fleur.

Sessile (adj.) : se dit d’un organe dépourvu de stipe, de pédoncule, de pédicelle ou de pétiole, directement inséré sur la tige.

Silicicole (adj.) : se dit des plantes qui ne croissent que sur les terrains siliceux, ou qui croissent d’autant mieux que le sol est plus riche en silicates.

Silicule (n, f) : silique dont la hauteur ne dépasse pas trois fois la largeur.

Silique (n, f) : fruit sec allongé (plus de trois fois la largeur), bivalve.

Spiciforme (adj.) : se dit d’une inflorescence dont la forme rappelle celle d’un épi.

Stipule (n, f) : petite feuille supplémentaire, réduite le plus souvent à la nervure médiane, et produite par une expansion du pétiole, qui s’insère de chaque côté de la base de certaines feuilles.

Taxon (n, m) : unité systématique, dans la science des classifications (espèce, genre, etc.).

Tépale (n, m) : partie d’une fleur qui est à la fois sépale et pétale.

Thermophile (adj.) : se dit d’une plante qui croît de préférence dans des sites chauds et ensoleillés.

Thérophyte (n, m) : forme biologique des plantes dont le cycle de vie, depuis la germination de la graine jusqu’à la maturation des semences, dure moins d’un an.

Tropisme (n, m) : Orientation de croissance présentée par les organes végétaux en réponse à diverses stimulations unilatérales, physiques (lumière, pesanteur) ou chimiques (humidité, présence de certains ions, etc.)

Verticille (n, m) : ensemble d’organes (feuilles, fleurs…) disposés au nombre de deux au moins, au même niveau autour d’un axe commun (tige) et sur un même plan horizontal.

Xérophile (adj.) : se dit d’une plante ou d’une communauté végétale croissant habituellement en des sites secs.

Pensée tricolore

VIOLA TRICOLOR L.

PENSEE TRICOLORE


Période de floraison
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Données historiques (<1990) Données bibliographiques récentes (1990-2004) Données dans le cadre de l’inventaire (2005-2009) Nombre de communes où l’espèce est présente
(1900-2009) (2005-2009)
16 7 6 6
17 3 3 3
79 2 3 3 6 2
86 13 13 20 24 14
Poitou-Charentes 15 16 33 39 25
La Pensée tricolore est une espèce des champs annuelle à germination automnale. Elle pousse sur des sols argilo-limoneux drainants. Appartenant à la famille des Violacées, les pensées annuelles des champs semblent être un groupe taxonomique complexe, simplifié à 4 espèces de manière plus ou moins arbitraire : V. arvensis, V. tricolor, V. kitaibeliana et V. hymettia (JAUZEIN, 1995). Il existe des intermédiaires entre chacune de ces espèces, ce qui implique que des confusions sont possibles. On peut s’accorder sur les critères déterminants suivants pour la Pensée tricolore : hauteur de la fleur à l’anthèse de plus 15 cm et les deux pétales supérieurs nettement plus longs que les sépales.

Cette espèce a été estimée peu commune en Poitou-Charentes, mais ce statut de rareté reste encore à affiner compte-tenu de son identification qui peut porter parfois à confusion.

Commander le cahier technique des Plantes messicoles du Poitou-Charentes d’où est issu cet article

Clé des Orthoptères du Poitou-Charentes

Dans l’état de nos connaissances (2013), la région Poitou-Charentes compte 77 espèces d’orthoptères :

  • 26 sauterelles ;
  • 8 grillons ;
  • 2 courtilières ;
  • 41 criquets.

Certaines espèces ont été mentionnées par les auteurs anciens sans avoir été retrouvées récemment.
Enfin, certaines espèces aux mœurs particulières et parfois méconnues mériteraient d’être recherchées spécifiquement. Parmi elles, un certain nombre fréquente ponctuellement les départements limitrophes de la région Poitou-Charentes.

Clé des Orthoptères du Poitou-Charentes

Cet outil est une base de travail. Il doit permettre de préciser les connaissances sur les orthoptères du Poitou-Charentes.
Guide de détermination avant tout, les notions de base de description de cet ordre d’insectes son néanmoins précisées.

Ce guide de détermination est à votre disposition, A télécharger ici.

Info et contact à Poitou-Charentes Nature :

05 49 88 99 23

Nous vous mettrons en relation avec nos spécialistes locaux.