La protection des libellules

Statut juridique de protection

Face à la dramatique érosion de la biodiversité qu’ont connu l’Europe et la France depuis près d’un siècle et sous la pression des protecteurs de la nature, les législateurs ont intégré le fait que certaines espèces animales et végétales, parmi les plus menacées, devaient bénéficier d’un statut juridique de protection.

Au plan international, plusieurs textes ont été adoptés pour protéger la faune et la flore. La Convention de Berne du 19 septembre 1979, relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, dresse dans son annexe 2 la liste des espèces de faune strictement protégées. On y trouve 16 espèces d’odonates dont 10 espèces sont présentes en France : huit anisoptères et deux zygoptères.

La directive européenne n°92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la protection des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite directive Habitats-Faune-Flore (DHFF), marque une étape décisive dans la protection de la nature en définissant des règles supranationales, dont l’objectif est de garantir le maintien de la biodiversité européenne dans un état de conservation favorable. Dans son annexe 2, elle définit notamment la liste des espèces animales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation. Ces ZSC constituent, avec les Zones de Protection Spéciales désignées pour les oiseaux, un réseau de sites naturels d’importance européenne : le réseau Natura 2000. Dans son annexe 4, la directive Habitats-Faune-Flore dresse l’inventaire des espèces animales d’intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte. Seize espèces de libellules sont intégrées aux annexes de la DHFF. Les 10 espèces présentes en France sont les mêmes que celles considérées par la Convention de Berne. Six sont inscrites à l’annexe 2 et huit à l’annexe 4, mais les raisons justifiant cette répartition apparaissent assez floues.

Au plan national, la promulgation de la loi relative à la protection de la nature (loi 76-629 du 10 juillet 1976) traduit une prise de conscience collective sur la nécessité de préserver la nature et toutes ses composantes. Complétée par une série de textes d’application, elle définit le régime de protection des espèces mais interdit aussi la destruction, l’altération ou la dégradation de leurs habitats.

Il faut attendre 1979, et plus précisément l’arrêté du 3 août, pour que paraisse la première liste des insectes protégés de France. Malheureusement, aucun odonate ne figure dans ce texte inabouti, qui ne recense que quelques papillons, cinq coléoptères et deux orthoptères.

  • L’arrêté du 22 juillet 1993 actualise la liste des insectes protégés sur le territoire national. Il intègre désormais dix odonates de France métropolitaine, pour lesquelles la destruction, la collecte, le transport, l’utilisation, la vente et l’achat sont interdits. Ce travail n’est malheureusement qu’une simple transcription en droit français de l’obligation de protection induite par la directive Habitats-Faune-Flore. Seules y figurent les dix espèces d’intérêt communautaire.
  • L’arrêté du 23 avril 2007 révise le texte précédent. Le législateur ne prend pas en compte l’avancée des connaissances relatives au statut de conservation des espèces et reprend une fois encore la liste établie par la convention de Berne, près de 30 ans auparavant. Plusieurs espèces menacées de disparition à l’échelle nationale ne sont toujours pas protégées en France !

Dans son article 2, ce texte définit en trois points le régime de protection des espèces :

  • « Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l’enlèvement des œufs, des larves et des nymphes, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. »
  • « Sont interdites, sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. »
  • « Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France après le 24 septembre 1993 ; dans le milieu naturel du territoire européen des autres états membres de l’Union européenne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 mai 1992 », à savoir la directive Habitats-Faune-Flore.

L’Agrion de Mercure ne bénéficie pas de la protection accordée à son habitat tel que stipulé dans le deuxième point de l’arrêté. Il est par contre pleinement protégé en tant qu’espèce au même titre que les neuf autres espèces.

 

Philippe JOURDE

 

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Tourisme fluvial et artificialisation des berges

Sur de nombreuses portions de cours d’eau, d’autres atteintes à l’écosystème ont également des conséquences sur les libellules. Ainsi, le tourisme fluvial, du jet-ski à la péniche, provoque une érosion des berges importante, liée aux vagues formées par le passage des bateaux, qui viennent frapper les zones racinaires par exemple. Certaines espèces peuvent en pâtir, surtout lors des émergences, comme les Cordulies (Oxygastra curtisii, Macromia splendens). En outre, le passage de bateaux dans les herbiers aquatiques constitue un facteur de dégradation de ces zones de ponte. L’enrochement des berges réalisé sur certaines sections pour contenir cette érosion se fait aux dépends de la végétation aquatique rivulaire, zone de chasse, de repos et d’émergence.

Le cas particulier des milieux saumâtres

Les scirpaies maritimes se développant dans les marais saumâtres littoraux de Charente-Maritime constituent l’habitat exclusif du Leste à grands pterostigmas Lestes macrostigma, l’une des espèces les plus menacées de la région. Cependant, ce milieu est particulièrement convoité pour la conchyliculture qui y installe ses bassins d’affinage et qui y modifie le fonctionnement hydraulique. La lutte anti-moustiques et le renouveau des pratiques salicoles sont également à mettre en cause.

Nicolas COTREL

Espèces à rechercher car présentes dans les départements limitrophes

Les prospections de terrain ne s’arrêtent pas avec la fin de cet inventaire et la réalisation de cet atlas cartographique. Les odonatologues et naturalistes vont évidemment continuer d’arpenter les différentes zones humides de la région, déjà prospectées ou non.

Certaines espèces ne sont présentes que dans un ou deux départements et il n’est souvent pas déraisonnable de penser qu’on peut les trouver dans les autres départements. On pense notamment aux leucorrhines dont de petites populations très localisées sont à rechercher en Charente. Cela peut concerner d’autres taxons dont les limites d’aire de répartition sont difficiles à définir du fait de leur discrétion, comme l’Epithèque bimaculée à rechercher en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres, ou comme le Gomphe à pattes jaunes qui pourrait remonter plus amont le cours de la Vienne. Il peut s’agir aussi de libellules dont la distribution semble en expansion comme le Trithémis annelé que l’on pourrait découvrir ces prochaines années plus au nord ou plus à l’est dans la région.

A l’échelle du Poitou-Charentes, trois espèces ne figurant pas dans l’odonatofaune régionale sont à rechercher car elles ont déjà été observées dans un ou plusieurs départements limitrophes :

Une grande diversité d’Habitats

Des bassins saumâtres aux lacs de montagne, des zones de source aux stations de retraitement d’eaux surpolluées, il n’est guère de milieux aquatiques qui ne puissent être colonisés par des odonates. Leurs capacités d’adaptation sont telles qu’ils peuvent vivre dans les tourbières acides ou dans des sources pétrifiantes. Certaines espèces sont adaptées aux eaux vives et suroxygénées des accélérations des rivières, d’autres aux eaux stagnantes et eutrophes des marais. Au plan régional, seules les eaux trop salées ou les points d’eau trop éphémères ne permettent pas le développement des larves.

Certaines espèces font preuve d’une grande plasticité écologique et peuvent à la fois se reproduire dans des cours d’eau et des étangs. La plupart des espèces ont cependant une préférence soit pour les eaux courantes (milieu lotique) soit pour les eaux stagnantes (milieu lentique).

Quelques espèces ont développé des exigences particulières et se comportent en spécialistes. Le Leste à grands stigmas Lestes macrostigma fait partie de celles-ci. Ce zygoptère ne s’observe que dans des eaux douces l’hiver, devenant progressivement saumâtres à partir du printemps. Ce leste est donc confiné à certaines anciennes lagunes, déconnectées du réseau salé. Il y vit en étroite association avec une plante, le Scirpe maritime Bolboschoenus maritimus, qui présente les mêmes exigences écologiques.

 

Philippe Jourde

 

L’imago, grand prédateur d’insectes

L’imago, grand prédateur d’insectes

Comme à l’état larvaire, les libellules adultes sont carnassières. De la plus petite demoiselle à la plus grande aeschne, elles dévorent d’impressionnantes quantités de proies. La plupart sont de petits moucherons mais les anax, par exemple, peuvent capturer de grands papillons et même des odonates aussi massifs que la Libellule déprimée Libellula depressa.

La plupart des anisoptères capturent des proies en vol repérées à partir d’un poste d’affût fixe ou au cours de leurs rondes aériennes. Les zygoptères capturent beaucoup d’insectes posés en inspectant le feuillage. L’Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale happe par exemple de nombreux pucerons qu’il recherche en scrutant tiges et feuilles d’un vol stationnaire au sein de la végétation.

 

Philippe Jourde

 

De l’œuf à la larve

La durée de l’incubation des œufs est assez variable en fonction des conditions environnementales, que ce soit d’une espèce à l’autre et au sein d’une même espèce. Certaines libellules, adaptées aux conditions temporaires, peuvent éclore quelques jours seulement après la ponte. C’est notamment le cas du Sympétrum strié Sympetrum striolatum chez qui les premières éclosions ont été observées 14 jours seulement après la ponte (Jourde, inédit).

Un environnement défavorable peut entraîner l’arrêt du développement de l’œuf, qui entre en diapause. Cette stratégie adaptative permet aux œufs de passer l’hiver dans un état de dormance. L’éclosion retardée permet aux fragiles larves de commencer leur croissance alors que l’eau se réchauffe et que les proies se font plus abondantes. La période d’incubation peut dès lors se compter en mois.

La proportion d’œufs entrant en diapause durant l’hiver augmente à mesure que la ponte est tardive. Chez certaines espèces, au sein d’une même génération, certains œufs entrent en diapause, d’autres pas ; une façon de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ?

L’apparence des œufs se modifie sensiblement au fil du développement embryonnaire. Blancs à jaune pâle après la ponte, ils s’assombrissent rapidement. Après quelques jours, il est possible d’observer par transparence le développement de l’embryon.

Éclosion et développement larvaire

Chez les espèces à diapause hivernale, l’éclosion se fait de façon relativement synchrone à la fin de l’hiver. Les espèces qui ne développent pas de diapause, ou chez qui une partie seulement de la population entre en dormance, ont une période d’éclosion beaucoup plus étalée.

Les larves de quelques espèces tropicales peuvent se développer dans l’humidité de la litière du sol mais en Europe, toutes vivent dans l’eau. La période de développement larvaire est très variable d’une espèce à l’autre. Elle est essentiellement conditionnée par la température de l’eau et la disponibilité en proies. Pour faire simple, plus l’eau est chaude et riche en nutriments, plus les larves se développent rapidement. Plus elle est pauvre et froide, moins vite les larves atteindront leur dernier stade de croissance.

Dans la nature, on observe donc de grandes différences entre espèces mais aussi au sein des espèces selon les endroits où elles vivent. La larve de l’Aeschne affine Aeshna affinis peut se développer en 4 mois dans les milieux temporaires saumâtres de Charente-Maritime. Dans les sources froides, celle du Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii met habituellement 3 à 4 ans pour devenir adulte. Cette faculté d’adaptation permet aux libellules de coloniser la quasi-totalité des milieux aquatiques.

La croissance des larves se fait par une succession de 8 à 18 mues, généralement de 11 à 13. Le premier stade est bref. Une prolarve vermiforme émerge de l’œuf et se transforme rapidement, parfois dès l’éclosion, en une larve pourvue de pattes, d’antennes et d’un masque mentonnier. A partir de là, les mues s’enchaînent. Au fil de son développement, la larve gagne en taille et en complexité pour finalement aboutir à un insecte prêt à quitter le milieu aquatique et à conquérir les airs.

Chez certaines espèces comme le Sympétrum méridional Sympetrum méridionale, les derniers jours de développement larvaire peuvent s’opérer dans des points d’eau asséchés. Les larves se maintiennent à l’abri sous des algues humides ou dans les touffes de végétaux.

Mode de déplacement

Si la prolarve n’est capable de se mouvoir qu’en se tortillant à la façon d’un asticot, les larves sont pourvues de pattes fonctionnelles, qui leur permettent de se déplacer dans la végétation aquatique, les enchevêtrements de racines, les amas de végétaux ou les sédiments du fond.

Les zygoptères peuvent nager en agitant leur abdomen. Les lamelles caudales servent alors de godille. Pour fuir, mais aussi parfois pour attaquer, les larves d’anisoptères chassent violemment et de façon répétée l’eau contenue dans leur ampoule rectale. Elles se propulsent par réaction.

Nourriture et chasse

Les larves sont carnassières et se nourrissent d’animaux vivants qu’elles repèrent à vue mais aussi vraisemblablement par des poils sensibles aux vibrations engendrées par le déplacement des proies. Selon leur stade de développement, elles peuvent capturer des proies de taille très variable. Il s’agit généralement d’animalcules durant les premiers stades de croissance mais les grandes espèces peuvent s’en prendre exceptionnellement à des tritons ou des alevins à la fin de leur vie larvaire. L’essentiel du régime est composé de petits crustacés (cladocères, gammares) et de larves d’insectes, dont les chironomes et les moustiques constituent une part importante. Elles consomment aussi les larves d’autres espèces de libellules, voire les premiers stades de leur propre espèce.

Les proies sont chassées à l’approche ou à l’affût. Dans le premier cas, les larves arpentent doucement la végétation immergée ou accumulée sur le fond et débusquent leur proie au détour d’une feuille ou d’une brindille. Dans le second cas, la larve immobile et généralement parfaitement camouflée dans son environnement, souvent même partiellement enfouie dans les sédiments, attend le passage d’une proie. Quand cette dernière est suffisamment proche, la larve projette une sorte de bras articulé situé sous la tête et muni à son extrémité de deux crochets préhensiles : le masque mentonnier ou mentum. C’est la soudaine compression du corps de la larve et la mobilité de ses fluides corporels qui permettent l’extension du masque à la façon d’une langue de belle-mère.

 

Philippe Jourde

 

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Pour de plus amples informations sur l’étude des libellules :

Société française d’odonatologie (SfO),

7 rue Lamartine 78390 Bois-d’arcy France

Courriel :

Site : www.libellules.org

Glossaire

Abréviations utilisées :
Abrév. = Abréviation ; Ant. = Antonyme ;
Cf. = voir ; Syn. = Synonyme.

Abdomen : Partie postérieure du corps, composée de dix segments.

Allochtone : Se dit d’une espèce animale ou végétale qui n’est pas originaire de la région où elle se trouve. Il s’agit le plus souvent d’espèces introduites par l’homme.

Andromorphe : Femelle arborant une coloration de mâle. Syn. homéomorphe. Ant. hétéromorphe.

Animalcules : Animaux si petits qu’on ne peut les voir qu’à l’aide du microscope.

Anisoptères : (infra-ordre des) : odonates trapus et dont les ailes postérieures sont plus larges à la base que les ailes antérieures. Lorsque l’insecte est posé, les ailes sont écartées de chaque coté du corps.

Antérieur : Situé vers l’avant. Ant. postérieur.

Appendice : Pièces souvent articulées rattachées à une autre ou au corps de l’insecte : palpes, pattes, ailes, appendices anaux…

Autochtonie : Le fait d’être autochtone, espèce ou population assurant son développement complet dans un habitat déterminé de manière permanente ou quasi-permanente (tant que les conditions écologiques restent favorables).

Benthique : Lié à la zone de contact eau/substrat et aux sédiments du fond des milieux aquatiques.

Biotope : Elément d’un écosystème caractérisé par des facteurs écologiques physiques, chimiques et spatiaux constituant une ou plusieurs parties de l’habitat d’un être vivant.

Bivoltine : Se dit d’une espèce qui se reproduit deux fois dans l’année.

Catadioptre : Zone vivement colorée située sous les derniers segments abdominaux des Calopterygidae.

Cercoïde : Appendices anaux supérieurs.

Cerque : Appendices anaux inférieurs.

Cœur copulatoire : Phase de l’accouplement durant laquelle le mâle tient la femelle par la tête ou le prothorax et la femelle appose ses pièces génitales sur les organes copulatoires du mâle. Dans cette position, les deux partenaires dessinent un cœur.

Diapause : Arrêt du développement qui constitue généralement une réponse anticipée à l’émergence de conditions environnementales défavorables.

Dimorphisme : Différences affectant la forme, la taille, la coloration entre des individus d’une même espèce.

Écosystème : Unité écologique de base, formée par le milieu (biotope) et les organismes animaux et végétaux qui y vivent (biocénose).

Embâcle : Obstacle naturel du cours d’une rivière, qui prend généralement la forme d’arbres ou de branches enchevêtrées et qui constituent par les perturbations induites, un habitat recherché par de nombreuses espèces faunistiques.

Émergence : Période où la larve de libellule quitte l’eau, mue et se transforme en imago volant.

EM50 : Période durant laquelle 50 % des émergences se produisent.

Endophyte (ponte endophyte) : Les œufs sont insérés par la femelle à l’intérieur des tissus végétaux vivants ou morts.

Estivation : Modification d’activité chez l’imago favorisant sa survie en période estivale (déplacement vers des zones plus fraîches par ex.). Antonyme : hibernation. Cf. : siccatation.

Eurytope : Se dit des êtres adaptés à divers milieux et vivant dans ces milieux. Etres n’ayant pas d’adaptations particulières, et pouvant extraire tout aliment du milieu.

Eutrophe : Se dit d’une eau riche en éléments nutritifs et peu oxygénée.

Eutrophisation : Phénomène qui affecte les milieux aquatiques. Il peut être soit naturel, soit provoqué par des apports dus aux activités humaines. L’eutrophisation se traduit pour certaines espèces de la flore aquatique (algues) par une prolifération sous l’influence de la photosynthèse, due à un accroissement important de la teneur des eaux en matières nutritives. Les eaux passent de l’état oligotrophe à l’état eutrophe. Un déséquilibre se produit entre les eaux de surface qui s’oxygènent par aération et photosynthèse et les eaux profondes où les matières organiques sont décomposées, ce qui consomme de l’oxygène.

Etiage : Niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau. Exuvie : Dépouille larvaire.

Forme : Ensemble d’individus qui au sein d’une population présente une particularité, de coloration par ex.

Génotype : Caractéristique génétique d’un organisme.

Genre : Dans la classification, ensemble taxinomique qui rassemble des espèces proches. Ischnura elegans appartient au genre Ischnura par ex.

Gymnomorphe : Cf. hétéromorphe.

Halophile : Se dit d’un organisme qui se développe préférentiellement dans des milieux riches en chlorures.

Héliophile : Espèce qui recherche un ensoleillement important pour assurer son développement ou son activité de reproduction dans des conditions optimales.

Hélophile : Désigne une espèce inféodée à des milieux marécageux.

Hélophyte : Végétal dont le système racinaire et les bourgeons hivernaux sont immergés mais dont la partie supérieure est aérienne (roseau par ex.).

Hétéromorphe : Femelle à coloration terne, typique de son sexe. Syn. hétérochrome, gynomorphe. Ant. andromorphe. Homéomorphe : Cf. andromorphe. Hyalin : Transparent. Ant. Opaque.

Hydrophyte : Végétal aquatique qui se développe sous ou à la surface de l’eau. Imago : Insecte volant.

Introgression : Acquisition progressive par une population ou un taxon, de caractères génétiques provenant d’un autre taxon, par croisements naturels répétés.

Lentique : Qualifie toute entité qui se rapporte aux eaux stagnantes.

Lotique : Qualifie toute entité qui se rapporte aux eaux courantes.
Marnage : Fluctuations du niveau de l’eau dans les cours d’eau, canaux et bassins.

Maturation : Période postérieure à l’émergence où l’imago n’est pas encore mature sexuellement ; durant la période de maturation, les insectes s’éloignent généralement des sites de reproduction.

Mégaphorbiaie : Formation végétale des milieux humides et frais (bord de ruisseaux, de rivières…) constituée de plantes herbacées à grand développement.

Mésotrophe : Se dit d’un milieu aquatique en état transitoire entre l’oligotrophie et eutrophie qui se caractérise par un déficit relatif en oxygène et un enrichissement des sédiments en matières organiques putrescibles.

Nodus : Renforcement du bord antérieur de l’aile, situé environ à mi-distance entre la base et le ptérostigma.

Ocelle : Organe photosensible à l’apparence d’œil. Les odonates ont trois ocelles sur le vertex entre ou en avant des yeux.

Oligotrophe : Se dit d’un plan d’eau dont les eaux contiennent peu de matières nutritives dissoutes mais qui est riche en oxygène.
Ovipositeur Organe femelle situé sous les derniers segments abdominaux des zygoptères et des anisoptères, utilisé lors de la ponte pour introduire les oeufs dans des tissus végétaux (remplacé chez certaines espèces par une lame vulvaire).

Pièces copulatrices : Organes de stockage et de transfert du sperme, située sous le deuxième segment abdominal des mâles. Le transfert du sperme des organes génitaux vers les organes copulatoires permet au mâle de maintenir la femelle tout en la fécondant.

Phénologie : Décrit les différentes phases du développement d’une espèce. Ce terme est utilisé parfois de manière plus restreinte pour désigner les dates moyennes ou extrêmes des périodes d’activité des adultes. Phénotype : Aspect d’un individu, résultant de l’interaction du génotype de cet organisme avec le milieu dans lequel il se développe.
Préhensible : Qui peut être pris, saisi. Qui a la faculté de saisir.

Pronotum : Plaque qui recouvre le prothorax et dont la forme permet d’identifier beaucoup de zygoptères.

Prothorax : Partie antérieure du thorax, relié à la tête et portant les pattes antérieures.

Pruineux : Couvert de pruine.

Pruine : Substance cireuse grise ou bleuâtre, très fine, analogue à celle que l’on trouve sur les prunes, et qui s’enlève par frottement. Elle couvre tout ou partie du corps de certains odonates matures. Syn. pruinosité.

Pruinosité : Cf. pruine.

Pseudoptérostigma : Remplace le ptérostigma chez les femelles de Calopteryx ; en diffère par la présence de nervures transverses.

Ptérostigma : Zone épaissie, opaque et souvent sombre située sur le bord antérieur de l’aile, près de l’extrémité. Abrév. Pt.

Radier : Dans une rivière, zone de faible hauteur d’eau où le courant s’accélère (le substrat y est souvent grossier).

Rhéophile : Espèces adaptées à vivre dans de forts courants.

Selle : Marque colorée située sur les segments abdominales 1 et 2 (S1-2) de certains anisoptères.

Scirpaie : Formation végétale dominée par les scirpes Eleocharis spp. ou Bolboschoenus maritimus.

Siccatation : Modification de l’activité de l’imago favorisant sa survie en période sèche (réduction de l’activité sexuelle par ex.).

Sous-espèce : Dans la classification, sous-population d’une espèce ayant développé des caractéristiques propres, sans que ces différences n’affectent les possibilités de reproduction au sein de l’espèce.

Tandem : Formation d’appariement entre un mâle et une femelle d’odonate. Les appendices anaux du mâle agrippent la femelle à la tête ou au prothorax.

Taxon : En systématique, désigne une unité de rang quelconque.

Ténéral : Se dit d’un imago fraîchement émergé, encore mou et brillant, dépourvu de la coloration typique des individus matures.

Thermophiles : Se dit des microorganismes qui vivent dans un environnement où la température est élevée. Organismes qui ont besoin d’une température élevée pour vivre.

Thorax : Partie médiane du corps où sont fixées les ailes et les pattes.

Tibia : Segment long et relativement fin de la patte, situé entre le fémur et le tarse.

Tonne : Gabion, abri de chasse, entouré d’une mare, généralement temporaire.

Touradon : Touffe, souvent volumineuse, de diverses poacées et cypéracées vivaces, dont la souche s’élève années après années par l’accumulation des feuilles sèches.

Nervation : Réseau de nervure des ailes.

Ubiquiste : Qualifie une espèce peu exigeante, qui s’adapte à un grand nombre de biotopes différents et qui est généralement répandue.

Zygoptères (sous-ordre des) : insectes odonates fins et grêles dont les ailes postérieures et antérieures sont de forme identique. Les yeux sont toujours très largement séparés.

Menaces liées aux activités humaines

Nicolas Cotrel

Bibliographie

Chauvel G., Lebouc A., 2004 – Désherbage des zones aquatiques et semi-aquatiques : Bilan, préconisation d’encadrement et restrictions d’usages. SPV.

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