Guide de reconnaissance des principales hydrophytes de Poitou-Charentes

Guide de reconnaissance des principales hydrophytes de Poitou-Charentes

Les chargés d’étude du volet « Flore des rivières » du programme Inventaire et suivi de la flore de Poitou-Charentes (2023-2025) ont réalisé ce Guide de reconnaissance des principales hydrophytes de Poitou-Charentes pour permettre aux volontaires de participer à l’inventaire.

Signalez vos observations :

Projet financé par :

Sorties natures août 2023

Sorties natures août 2023

Que faire cet été pour apprendre et comprendre la biodiversité ? Accompagnez les naturalistes du réseau Poitou-Charentes Nature pour des sorties découvertes près de chez vous.

Consultez notre calendrier du mois d’août et cliquez sur le nom de la sortie qui vous intéresse.

Sorties et animations sous inscription, rendez-vous sur le site de l’association concernée pour plus de précisions.

Campagne « secrets toxiques » : pesticides sous-évalués

Campagne « secrets toxiques » : pesticides sous-évalués

FNE Nouvelle-Aquitaine vous propose de découvrir la campagne « Secrets Toxiques » menée par le collectif d’associations du même nom. Le but est de diffuser massivement le film « Secrets Toxiques » qui alerte sur la défaillance des mécanismes d’homologation des pesticides et des biocides et sur les dangers de ces produits.

Les associations Alerte des médecins sur les pesticides (AMLP), Avenir Santé Environnement (ASE), Alerte pesticides Haute Gironde (APHG) et Vigilance OGM et pesticides 16 ont décidé de participer à la campagne Secrets Toxiques. Celle-ci consiste à mobiliser l’opinion publique sur la non-transparence des processus d’homologation des produits dits «phytosanitaires» et à alerter les décideurs sur le scandale de la sous-évaluation de la toxicité des pesticides.

Un tour de France est en cours pour diffuser le film «Secrets toxiques» dans des soirées projection-débat. Ces projections permettent d’appuyer les démarches institutionnelles (recours en Conseil d’État, recours auprès de la Commission européenne) faites par la coalition d’associations qui se retrouvent dans cette campagne.

Sylvie Nony (APHG 33) et Pierre-Michel Périnaud (AMLP-87) souhaitent présenter lors de ce webinaire la campagne régionale qui aura lieu en novembre-décembre dans les départements 16, 17, 33, 87. L’idée est d’associer le plus grand nombre d’ONG possible à cette campagne, voire de l’élargir à d’autres départements de la région.

 

PNA Libellules

PNA Libellules

Plan National d’Actions en faveur des Odonates, déclinaison Nouvelle-Aquitaine

Les libellules, ou Odonates, figurent, avec les Ephéméroptères, parmi les premiers insectes apparus sur Terre lors du Carbonifère (320 Ma avant notre ère). Pouvant mesurer jusqu’à 70 cm d’envergure à cette époque, elles ont su s’adapter aux trois grandes crises biologiques qu’elles ont vécues. Il existe actuellement près de 6 300 espèces de libellules sur Terre (BOUDOT et al. 2017), dont 100 (et dix sous-espèces) en France métropolitaine (KRIEG-JACQUIER et al. 2021). Elles ont un rôle clé dans l’écosystème. Elles sont à la fois prédatrices, à l’état larvaire comme à l’état imaginal, mais aussi la proie de nombreux prédateurs (poissons, araignées, oiseaux…). Les libellules sont donc les témoins de l’état de conservation des zones humides qui, outre la biodiversité patrimoniale qu’elles abritent, fournissent également des services écosystémiques à l’Homme. Les zones humides permettent de filtrer les eaux de ruissellement en retenant les éléments minéraux et organiques. Elles jouent également le rôle d’éponge en accumulant l’eau lors des périodes de crue, et en en relâchant lors des périodes d’étiage. Environ la moitié des zones humides a disparu en France métropolitaine depuis 1960 (deux tiers depuis le début du XIXème siècle) sous la pression des activités humaines, menaçant directement les populations d’odonates s’y reproduisant.

Face à ce constat, et suite aux Grenelles I et II de l’environnement, le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer a souhaité renforcer la politique des Plans Nationaux d’Actions (PNA) entre 2007 et 2010 avec le lancement de 72 PNA. Il a lancé en 2011 le premier PNA en faveur des Odonates sur la période 2011-2015. Après une période de bilan de ce premier PNA, et afin d’assurer la continuité des actions mises en oeuvre et des dynamiques initiées au sein des réseaux d’acteurs nationaux et locaux, l’actuel Ministère de la Transition écologique a confié la coordination du deuxième PNA en faveur des libellules à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) des Hauts-de-France. Il a été rédigé et est animé par l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) pour la période 2020-2030.

En Nouvelle-Aquitaine, la rédaction et l’animation de la déclinaison du PNA libellules a été confiée au Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine et Poitou-Charentes Nature, les animateurs de la première génération des Plans Régionaux d’actions en faveur des odonates, Cette déclinaison, pilotée par la DREAL Nouvelle-Aquitaine, a été élaborée pour la période 2022-2031.

L’objectif du PNA est d’assurer le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable les populations des espèces ciblées. Cinq thématiques d’actions ont été définies pour atteindre ces objectifs : mise en oeuvre de la déclinaison régionale, connaissance pour l’action, réseau et dynamique d’échanges, gestion/protection/conservation, et sensibilisation/formation.

Le PNA sur le territoire picto-charentais :

Le premier volet du PNA en Poitou-Charentes, confié par la DREAL à PCN et ses associations, a été mis en oeuvre entre 2014 et 2020.

Depuis 2020, PCN et ses associations membres Charente Nature, Nature Environnement 17, Deux-Sèvres Nature Environnement et Vienne Nature, ainsi que LPO France travaillent à la réalisation de cette déclinaison Nouvelle-Aquitaine et depuis 2022, l’anime et le coordonne pour les départements de l’ex-Poitou-Charentes.

A l’occasion de ce programme, les associations mènent différentes actions :

  • Amélioration des connaissances sur les espèces (d’eaux stagnantes de plaine, d’eaux courantes, continentales et montagnardes) et suivi de leur population
  • Mise en place de mesure de gestion, de protection et de conservation
  • Organisation de formations tous publics sur l’identification, l’étude et la conservation des libellules (formations disponible dans l’Agenda de PCN)
  • Accompagnement des acteurs du territoire pour une meilleure prise en compte des espèces ciblées et de leurs habitats
  • Coordination d’un atlas dynamique régional
  • Réalisation d’outils de sensibilisation à destination de différents publics et organisation d’évènements thématiques

    

Articles associés :

Inventaire des Odonates du Poitou-Charentes 2002-2007

Mise en œuvre du Plan Régional d’Action en faveur des Odonates (PRAO) sur les milieux lotiques 2018-2019

Page de Vienne Nature sur le premier PNA Poitou-Charentes 2014-2020

Assemblée générale de PCN : merci pour votre présence !

Assemblée générale de PCN : merci pour votre présence !

Mercredi 28 juin dernier s’est déroulée notre Assemblée Générale sur le territoire de Charente Nature, qui nous a accueilli chaleureusement au Centre culturel de Ruelle-sur-Touvre (16).

L’après-midi a débuté par une visite des sources de la Touvre, 2e résurgence de France sous le beau soleil du mois de juin

Puis l’Assemblée Générale a eu lieu, entourée de nos associations membres. Nous avons pu présenter :

Merci à tout ceux qui étaient présents !

Nous repartons porter des projets de connaissances, de protection de la biodiversité et d’éducation à l’environnement accompagnés de nos associations membres, à l’année prochaine !

Renard, belette, corbeau, étourneau… Dites non à leur destruction avant le 6 juillet !

Renard, belette, corbeau, étourneau… Dites non à leur destruction avant le 6 juillet !

Le ministère de la transition écologique a ouvert jusqu’au 6 juillet une consultation publique concernant les espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » ou ESOD (les anciens « nuisibles »). Ce sont le renard, la martre, la belette, la fouine, la corneille, le corbeau freux, la pie, le geai et l’étourneau. Ce projet autoriserait leur destruction par tir et par piégeage durant les trois prochaines années. Il autorise également le déterrage du renard, une pratique particulièrement cruelle.

POURQUOI FAUT-IL SE MOBILISER CONTRE CE CLASSEMENT ?

Ces espèces sont accusées de causer des dommages aux activités humaines, en particulier aux cultures et aux petits élevages. Dans les départements où elles sont classées ESOD, elles peuvent être détruites par tir après la fermeture de la chasse et par piégeage toute l’année, sans limitation de nombre, alors qu’on ne connaît pas toujours l’état des populations.

Or, le classement ESOD de ces animaux ne repose pas sur des preuves solides : les déclarations de dégâts ne sont pas vérifiées, l’identification précise de l’espèce est souvent impossible et l’estimation des coûts est très aléatoire. La prédation des petits carnivores, phénomène naturel, est considérée comme un « dégât » par les chasseurs qui voient les prédateurs comme des concurrents à éliminer. Enfin, lorsqu’il n’y a pas de dégâts constatés dans un département, l’espèce peut quand même y être classée ESOD au seul motif qu’elle serait « susceptible » d’en causer !

Si la loi oblige à mettre en œuvre des méthodes de prévention des dégâts (protection des élevages, effarouchement sonore, etc.), en pratique celles-ci sont rarement utilisées.

Les bénéfices apportés par ces animaux ne sont jamais pris en compte dans la balance. Ainsi, le renard qui rend service à l’agriculture – chaque renard consomme des milliers de petits rongeurs chaque année – est pourtant classé ESOD sur la quasi-totalité du territoire français.

Enfin, aucune étude ne démontre que ces destructions massives auraient un quelconque impact sur la quantité de dégâts. Au contraire, année après année, les mêmes dégâts sont constatés : des millions d’animaux sauvages ont été tués en vain (dont un million de renards, trois millions de corvidés). Devant ce gâchis, deux tiers des Français estiment aujourd’hui qu’il faut en finir avec le classement ESOD, comme le montre un récent sondage.

Parmi ces aberrations, la reconduction de la belette comme ESOD est un cas d’école : ce petit mustélidé (20 cm, à peine 100 grammes), incapable de commettre des dégâts sérieux, n’est classée que dans un seul département, celui du président de la Fédération Nationale des Chasseurs !

COMMENT PARTICIPER À LA CONSULTATION ?

Rendez-vous avant le 6 juillet 2023 sur la page web de la consultation pour avoir plus d’informations et postez votre commentaire sur la page prévue à cet effet. Il est important de personnaliser votre réponse et de ne pas faire un simple copier-coller des arguments proposés, sinon votre réponse risque de ne pas être comptabilisée lors de la synthèse de cette consultation.

Attention, le site du ministère est souvent surchargé : nous vous conseillons de rédiger votre contribution à l’avance, hors ligne, afin de ne pas perdre votre texte en cas de blocage du site web.

QUE DIRE ?

Nous vous invitons à répondre défavorablement à la consultation.

Au-delà des arguments généraux en faveur de ces espèces, nous vous invitons à vous exprimer sur le classement concernant votre département, en vous appuyant sur le contexte local et vos propres arguments.

Vous pouvez également demander au ministre :

  • de classer la belette et le putois en tant qu’espèces protégées, comme l’ont déjà fait des pays voisins,
  • d’interdire le déterrage du renard, un mode de chasse et de destruction très cruel,
  • de prendre en compte les bénéfices écologiques et sanitaires apportés par ces espèces,
  • de promouvoir les méthodes de prévention des dégâts, non létales, plutôt que les destructions aveugles,
  • et plus généralement, de revoir entièrement la réglementation ESOD, inadaptée et obsolète : elle se réduit à un procès à charge, mené par les chasseurs et qui repose sur des données fantaisistes et invérifiables.
La CLE nie la vérité sur la ressource en eau

La CLE nie la vérité sur la ressource en eau

Mardi 13 juin, suite à la réunion de la CLE du Clain du 7 juin, le collectif inter-associatif, composé de la Confédération Paysanne Vienne, de la Fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques de la Vienne, de la LPO Poitou-Charentes, de l’UFC-Que Choisir 86 et de Vienne Nature, a publié un communiqué de presse :

« Par 31 voix sur 54, sur proposition du Préfet et du Conseil départemental de la Vienne, la CLE[1] du Clain du 7 juin a refusé de valider l’étude scientifique quelle a elle-même commandée… Pourquoi ? Parce que celle-ci démontre que les prélèvements pour lirrigation sont bien trop importants par rapport à ce que peut fournir la ressource, la cause du mauvais état de la masse deau sur le bassin du Clain depuis une trentaine dannées.

Le Préfet et le Conseil départemental de la Vienne, en refusant de la valider, déposent l’étude HMUC[2] à la poubelle pour le bénéfice des adhérents aux SCAGE[3], porteurs de projet de réserves de substitution. Hormis le gâchis d’argent public, il s’agit d’un déni de réalité, un mépris du travail scientifique, un refus de considérer le changement climatique. Les conséquences pour les années à venir seront une dégradation toujours plus importante des milieux, des difficultés pour diluer nos eaux usées dans les cours d’eau réduits à de simples filets d’eau, les ruptures d’eau potable au robinet…

Pourtant, HMUC fournissait les seuils précis des niveaux d’eau en dessous desquels il ne faut pas aller pour préserver l’eau potable et les milieux… Il est, par conséquent, tout à fait irresponsable de ne pas avoir validé ces seuils. Le Préfet et le Conseil départemental de la Vienne ont, par contre, validé des volumes prélevables hivernaux qui permettent de pomper dans les nappes en hiver pour remplir les réserves de substitution sans même valider les seuils qui autoriseraient ces pompages… Ces aménagements de stockage massif d’eau en surface sont nocifs non seulement pour l’eau potable et les milieux, mais aussi pour les agriculteurs. Car ils ne profiteraient qu’à une minorité d’irrigants.

La CLE est considérée comme le Parlement de l’eau. Par ce passage en force, le Préfet et le Conseil départemental ont porté atteinte à cette instance démocratique en tordant le bras des producteurs d’eau, des agriculteurs, des élus et des associations… Le nombre d’abstentions lors du vote du 7 juin montre que beaucoup, chez les élus et dans les services de l’État, se refusaient à voter sous pression. Préfecture et Conseil Départemental ont perdu tout crédit pour conduire un Projet Territorial pour la Gestion de l’Eau (PTGE) sur le bassin du Clain.

Lors de la CLE du 7 juin, il a été acté d’initier la démarche d’un PTGE. Nous demandons un vrai PTGE fondé sur le socle de connaissances scientifiques et de modalités techniques établi par l’étude HMUC. Car validée ou non, cette étude reste un acquis incontestable et aucune instance scientifique n’a remis en cause la méthode et la robustesse de ses conclusions. »


[1] Commission Locale de l’Eau
[2] Hydrologie Milieux Usage Climat
[3] Société Coopérative Anonyme de Gestion de l’Eau

Lire aussi :

La Nouvelle-République (07/06/2023) « Ressources en eau du Clain : à Poitiers, les élus ont fini d’émettre des réserves sur l’étude HMUC », Xavier BENOIT

Médiapart (21/06/2023) «Une étude montre les limites des mégabassines, elle est torpillée par le préfet», Floriane LOUISON

Campagne Sentinelles de l’eau « A SEC ! »

Campagne Sentinelles de l’eau « A SEC ! »

Cet été encore, FNE Nouvelle-Aquitaine lance la campagne Sentinelles de l’eau « A SEC ! ». L’hiver 2022-2023 s’est avéré très chaud et sec partout en France avec une période exceptionnelle de 32 jours sans pluie. La région Nouvelle-Aquitaine ne fait pas figure d’exception. Les températures élevées dans tous les départements ont conduit à l’assèchement prématuré des cours d’eau.

La campagne vise à mobiliser les citoyens pour faire un recensement de l’état des cours d’eau, tout savoir sur la campagne. Celle-ci sera lancée par un webinaire le :

20 juin 2023 – 18h à 19h

 

 

 

Concertation publique pour l’élaboration du SRADDET 2023

Concertation publique pour l’élaboration du SRADDET 2023

Après la concertation publique pour la stratégie régionale Néo Terra, feuille de route pour la transition écologique menée en Nouvelle-Aquitaine depuis 2019, la Région vous invite à nouveau à participer à la révision d’un document central : le SRADDET.

Le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires va être modifié cette année et les élus attendent les propositions des citoyens pour adapter ce document. Ce schéma stratégique est en lien direct avec la politique Néo Terra et définit une ligne de conduite en matière d’aménagement du territoire : gestion économe de l’espace, équilibre des territoires, maîtrise et valorisation des énergies, adaptation au changement climatique, protection et restauration de la biodiversité, prévention et gestion des déchets, logistique et intermodalité.

Cette consultation a commencé le 5 juin 2023 et sera menée jusqu’au 4 juillet. C’est le moment de faire entendre votre voix !

Inventaire des mares du Poitou-Charentes

Inventaire des mares du Poitou-Charentes

Les mares sont des micro-habitats présentant un intérêt tout particulier pour une faune et une flore très spécifiques. Ce sont des éléments importants à prendre en compte pour la préservation de la biodiversité.

© Mare hiver Trézence / Lucille Grizeau, NE17

La connaissance des mares d’un territoire permet de mieux appréhender les actions de conservation à mettre en place pour préserver la faune et la flore (restauration de la trame bleue), de cibler les secteurs d’intervention, et permet également de gagner en efficacité en cas d’actions de conservation ou d’inventaires sur des espèces cibles liées à ces milieux.

20 ans après le programme régional d’inventaire et de caractérisation des mares du Poitou-Charentes réalisé de 1998 à 2002, qui visait l’évaluation de l’importance et les causes de régression des mares régionales, un nouveau programme de connaissance et d’aménagement d’ampleur régionale porté par les associations locales de Poitou-Charentes Nature voit le jour.

Fort de l’état des lieux réalisé 20 ans auparavant, les caractérisations et inventaires faunistiques et floristiques réalisées sur un échantillon de mares devrait également permettre d’évaluer l’évolution qualitative et quantitative qu’ont subit ces milieux.

© Lucille Grizeau, NE17

L’accompagnement des collectivités, des particuliers mais également des professionnels pour la préservation, la création et la restauration de mares constitue le second objectif de ce projet. Nous mettons nos conseils et notre expérience à leur service pour trouver des solutions aux contraintes techniques, logistiques, administratives, financières ou règlementaires, afin de permettre l’émergence de leurs projets et ainsi contribuer au renforcement du réseau de mares favorables à la biodiversité.

La plateforme

Une plateforme nouvellement créée pour ce programme par l’Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine, vient d’être mise en ligne. Elle permet à des particuliers de localiser des mares et d’en faire une description du point de vue « morphologique » et « biologique ». L’objectif est de fournir aux acteurs du territoire un outil permettant de visualiser le réseau de mares. Cette connaissance permet de mieux appréhender les actions de conservation à mettre en place, de cibler les secteurs d’intervention, et de gagner en efficacité en cas d’actions de conservation ou d’inventaires sur des espèces cibles liées à ces milieux. Cette connaissance du territoire permet également une meilleure prise en compte des enjeux liés à ces habitats, par exemple dans le cadre des politiques publiques ou lors de la rédaction/mise à jour des documents d’urbanisme.

Grâce à la plateforme de saisie en ligne, https://colibris.link/inventaire-mare-poitou-charentes, vous pouvez nous aider en signalant la présence d’une mare, ou vous pouvez également contacter la personne référente de votre département : (remplacer le [at] par @)

  • En Charente (à Charente Nature) / Céline PAGOT : c.pagot.cn[at]gmail.com
  • En Charente-Maritime (à Nature Environnement 17) / Jean RIVOIRE : jean.rivoire[at]ne17.fr
  • En Deux-Sèvres (à Deux-Sèvres Nature Environnement) / Marc BRUNEAU : marc.bruneau[at]dsne.org
  • En Vienne (à Vienne Nature) / Lucie TEXIER : lucie.texier[at]vienne-nature.fr

Programme mené avec le soutien financier de la Région Nouvelle-Aquitaine, des fonds européens FEDER, de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.